Il a rang d’Homme d’État.
Il a fait ses armes sociopolitiques au premier plan au Bénin, servant avec
loyauté, le régime défunt du président Yayi. Aujourd’hui, figure emblématique des
FCBE, Théophile Yarou semble être mieux indiqué pour le job présidentiel et fait
d’ailleurs, l’unanimité, dans la perspective d’un projet sérieux d’alternance
au sommet de l’État au Bénin.
Par
Nicole HADAGBA
L’ancien ministre
béninois d’État, Chargé de la Défense nationale, Théophile Yarou est depuis
peu, le secrétaire exécutif national adjoint des Forces Cauris pour un Bénin
Émergent (FCBE). De près ou de loin, il est désormais perçu comme ce valeureux
qui incarne la susceptibilité de succéder à Patrice Talon pour le compte des
FCBE, seul regroupement politique d’opposition a existence légale au Bénin.
Qui
est Théophile Yarou ?
Administrateur des
finances, option développement et gestion des projets de son état, le
cinquantenaire Théophile Yarou est un autochtone de Bembérékè au
Nord-Bénin. Il est détenteur d'un DESS en Développement local et Gestion des Projets
de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG - UAC) et d'un Master en Décentralisation et
Développement local de l'Université africaine pour le Développement coopératif
(UADC).
Il est intervenu dans le
département de l’Alibori respectivement en sa qualité, d’expert en Finances et
Mobilisation des Ressources locales au profit du projet d'Appui au
Développement des Communes et de directeur des Ressources financières et du
Matériel du ministère en charge de la décentralisation, entre 2006 et 2009.
Son parcours
sociopolitique et ses convictions lui ont valu le portefeuille du ministère de
la Défense sous le régime Yayi II, de 2014 à 2016. Entre temps candidats aux
législatives de 2015, il s’est fait élire parlementaire avant de céder son
siège à son suppléant d’alors, Garba Yaya.
Pour en arriver à cette
étape, il a d’abord et avant tout, milité au sein du FARD-Alafia, ce parti septentrional,
né vers 1994, dans les premières années de l’ère démocratique au Bénin. Il y est resté en toute fidélité jusqu’en 2003, année à laquelle, il a mis ses
expériences politiques aux services du projet présidentiel de Thomas Boni Yayi,
alors président de la BOAD et candidat à la magistrature suprême.
Au jour d’aujourd’hui,
Théophile Yarou s’avère une réponse à la dextérité des millions de béninois qui
optent pour l’alternance au sommet de l’État. Car, pour avoir servi sans faille,
toute la Nation au haut niveau et en raison de son illustration en leader
incessible dans son fief politique, ajouté sa position géopolitique, il réunit
les atouts nécessaires pour mieux affronter que qui d’autre dans son parti FCBE,
le président Talon. Il n’est ni à la fin de son histoire, ni au soir de sa
carrière politique.
HAN