Les luttes politiques ne
s’avèrent pas féminines sous nos cieux en Afrique. Cependant, elle l’est ne
serait-ce qu’en miniature, dans la 18ème Circonscription électorale
du Bénin, réunissant les Communes de Lokossa, Houéyogbé et Bopa. Cet engagement
féminin, le député Dagniho l’assume pleinement, n’en déplaise à un groupuscule
de jeunes désœuvrés, accros de chantage et surtout, très flemmard et instable
au plan politique.
La politique est
visiblement cet art bizarre qui donne momentanément pouvoir à n’importe qui et
dans posture géopolitique ; même à un vaurien de critiquer, voir dénigrer
son propre leader sous l’égide de la démocratie. Le cas de l’honorable Dagniho
à Lokossa semble très ahurissant. Et pourtant, cette bonne dame donne tout ce
qu’elle a pour le développement de ladite Commune sans condition. Peu de jeunes
morveux ignorent de nos jours, le pacte qui l’a fait venir en politique alors
qu’elle s’adonnait à son business sans plainte. Et bien, elle est l’oiseau rare
dont la Commune en avait besoin. En clair, elle n’y pas venir par ambition
démesurée, ni par agitation fébrile. Depuis qu’elle y est, elle a connu
ascension de par ses efforts méritoires et reste dévouées à la cause commune.
Rosine
Dagniho, véritable femme populaire
Dakpè Sossou sait
qu’elle est un homme par agissement au plan politique. Ce faisant, elle
considère tous ceux qui viennent à elle et peut donc composer avec n’importe
qui et dans n’importe quelle condition. Depuis 2008, elle a son mot à dire au
Conseil Communal de Lokossa et cumule deux mandatures parlementaires non pas
par favoritisme, mais par conviction nourrie de son incarnation humanitaire.
Deux femmes du genre pourraient valablement faire sortir l’honorable Dakpè
Sossou de la politique et pour l’éternité, dans la 18ème. Quoi qu’on
dise, elle là et a ce statut par le mérite à part entière. A chaque élection,
les chiffres assortis des urnes lui concèdent indiscutablement respect. Elle ne
fléchit pas devant eux : les hommes politiques de la 18ème !
Allusion faite aux dernière communales, elle a réalisé tout sans un ténor en
soutien et avec ses propres moyens comme à l’accoutumée.