Philippe Aboumon est
proche du président Yayi sous le règne de qui il a été administrateur du Port
autonome de Cotonou (Pac). Il a payé les frais de cette proximité en étant
incarcéré en mai 2019 pour avoir critiqué le pouvoir en place. Dans la
perspective d’une alternance au sommet de l’État au Bénin, il s’avère capable
au job présidentiel.
Pour l’heure, Philippe
Aboumon reste le seul potentiel candidat crédible de la région septentrionale
du Bénin. Il répond au profil d’Homme d’État pour avoir été observateur proche
de la gestion du pouvoir d’État entre 2006 et 2016, sous le règne de son
mentor, Thomes Boni Yayi. Aussi, il a pu gérer sans reproche tout ce qui lui a
été confié et mérite confiance. De son poste politique sensible, il est parvenu
à combler les attentes d’un parterre de partenaires nationaux et
internationaux.
De
la candidature….
Il sera sans doute en
lice pour le compte de l’opposition réelle incarnée pas la coalition, “Les
Démocrates“. Car, il s’engage pour l’alternance. Du coup, il fera partie d’un
des trois duos de candidatures prévues par ladite alliance de circonstance. Il
conduira donc le pôle Nord, sinon le Bénin profond. Ce classement est d’abord
et avant tout susceptible, d’écarter la thèse d’un K.O au premier tour et au
profit du candidat Talon actuellement impopulaire de par sa gouvernance timbrée
de “la ruse et de la rage“ avec des réformes approximatives et carentielles.
Philippe Aboumon rentre
très prochainement au pays pour aller au front. Il a le quitus de l’ensemble de
la diaspora béninoise en Europe. Il lui reste à concentrer ses énergies sur la
prospection de la l’électorat local. Quoi qu’on dise, il sort favori des
sondages préliminaires.